Cycle «La violence machiste sur les réseaux sociaux»

L’action 5.9 du Plan d’égalité du Parlement de Catalogne prévoit l’élaboration d’une stratégie intégrale de réponse institutionnelle aux situations de violence à l’égard des femmes subies par les femmes députées sur les réseaux sociaux. Dans ce contexte, le Parlement lance un cycle dédié à la violence machiste sur les réseaux sociaux qui, dans une approche intersectionnelle, se concentre sur les impacts de ce type de violence sur toutes les femmes ayant une visibilité publique, des élues aux militantes et journalistes.

Ce cycle se veut un mécanisme de diffusion et de sensibilisation aux situations de violence machiste auxquelles sont confrontées les femmes ayant une visibilité publique sur les réseaux et, en même temps, un exercice d’identification et de collecte de bonnes pratiques, dans le but de transformer ces bonnes pratiques en un engagement institutionnel reliant les groupes parlementaires et les partis.

Suivant ce fil conducteur, un minimum de quatre séances seront organisées sous forme de table ronde, abordant divers aspects clés afin d’identifier, à la fin du cycle, les meilleures pratiques à inclure dans l’engagement institutionnel.

Les séances bénéficieront de la participation de personnes possédant une expertise dans le domaine thématique de chaque séance, que ce soit d’un point de vue technique, militant, institutionnel et également de personnes issues de la sphère européenne.

Séance 3

«La violence machiste numérique : les outils juridiques et les politiques publiques»

9 décembre 2025 – 18h
Salle de l’Auditorium, Parlement de Catalogne.
Une interprétation en catalan, en anglais et en langue des signes catalane sera assurée pendant la séance.

Programme

18h00 Début de la séance.

Accueil par Mme Raquel Sans Guerra, première vice-présidente du Bureau du Parlement.

Début de la table ronde, animée par Mme Laura Martínez Portell, députée rapporteuse de la séance et membre du Groupe de travail sur l'équité de genre, l'antiracisme et la non-discrimination.
Interventions de:

  • Dre Nadine Gasman Zylbermann, secrétaire à la Santé de Mexico, ancienne présidente de l'Institut national des femmes du Mexique et ancienne sous-directrice pour l'Amérique latine et les Caraïbes de la campagne de l'Organisation des Nations Unies contre la violence à l'égard des femmes (intervention enregistrée préalablement)
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  • Dre Maria Barcons Campmajó, lectrice en philosophie du droit et chercheuse au sein du groupe de recherche Antígona de la Faculté de Droit de l'Université Autonome de Barcelone.
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  • Mme Zita Gurmai, députée du Parti socialiste hongrois, membre du Comité pour l'égalité et la non-discrimination de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et responsable du rapport Promoting the Istanbul Convention and improving its implementation : building on lessons learnt (« Promouvoir la Convention d'Istanbul et améliorer son application : tirer parti des leçons apprises »)
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  • Dre Patsilí Toledo Vásquez, consultante internationale en droits humains des femmes et membre du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes de l'Organisation des Nations Unies
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19h30 Fin de la séance.

Biographies des intervenantes

  • Nadine Gasman Zylbermann, secrétaire à la Santé de Mexico, ancienne présidente de l'Institut national des femmes du Mexique et ancienne sous-directrice pour l'Amérique latine et les Caraïbes de la campagne de l'Organisation des Nations Unies contre la violence à l'égard des femmes.
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  • Maria Barcons Campmajó, professeure lectrice en philosophie du droit et chercheuse au sein du groupe de recherche Antígona de la Faculté de Droit de l'Université Autonome de Barcelone. Docteure en droit, politologue et titulaire d'un master en études de genre. Elle a participé à des projets et a publié des travaux sur les violences machistes numériques. Autrice du rapport « Violència masclista digital: anàlisi de l'atenció i resposta a les víctimes des d'una perspectiva de gènere i propostes de millora » (« Violence numérique fondée sur le genre : analyse du soutien aux victimes et des mesures prises pour y remédier dans une perspective de genre, et propositions d'amélioration », (2024).
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  • Patsilí Toledo Vásquez, consultante internationale en droits humains des femmes et membre du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, de l'Organisation des Nations Unies. Docteure en droit public et professeure adjointe de genre et de système de justice pénale (criminologie) et de violence fondée sur le genre et de protection internationale des droits humains (Barcelona Program for Interdisciplinary Studies).
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  • Zita Gurmai, députée du Parti socialiste hongrois, membre du Comité pour l'égalité et la non-discrimination de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE). Rapporteuse de Promoting the Istanbul Convention and improving its implementation : building on lessons learnt (« Promouvoir la Convention d'Istanbul et améliorer son application : tirer parti des leçons apprises ») et Paving the way for a culture of consent (« Ouvrir la voie à une culture du consentement »). Tout au long de sa carrière, elle s'est engagée dans la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes et des droits des femmes, tant à l'échelle nationale qu'internationale, au sein de partis politiques et à travers des initiatives de la société civile. Elle a été membre du Parlement européen de 2004 à 2014 et a fait partie de commissions axées sur les droits des femmes, l'égalité de genre et le développement régional. À l'APCE, elle a été rapporteuse générale sur la violence à l’égard des femmes de 2020 à 2022 et y a présenté divers rapports sur les progrès et les défis dans la mise en œuvre de la Convention d'Istanbul.

Séance 2

«La violence machiste numérique à l'égard des femmes ayant une notoriété publique»

13 mai 2025 – 18h
Parlement de Catalogne.

Programme

18h00 Début de la séance.

Discours de Mme Raquel Sans i Guerra, première vice-présidente du Parlement de Catalogne (depuis le pupitre).

Début de la table ronde, animée par Mme Elena Díaz Torrevejano, députée, rapporteuse de la séance et membre du Groupe de travail sur l'équité de genre, l’antiracisme et la non-discrimination du Parlement de Catalogne, avec les interventions suivantes:

  • Mme Sara González Muñoz, journaliste et présidente du Col·lectiu Ciutadella
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  • Mme Paulina Gutiérrez Ramírez, directrice du Programa d’espai cívic (Programme espace civique) chez Article 19 (intervention en espagnol)
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  • Mme Míriam Hatibi Zagmal, militante féministe et antiraciste et consultante en communication
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Conclusions finales par Mme Elena Díaz Torrevejano, députée, rapporteuse de la séance et membre du Groupe de Travail sur l'équité de genre, l’antiracisme et la non-discrimination du Parlement de Catalogne.

19h15. Fin de la séance.

Biographies des intervenantes

  • Sara González Muñoz, journaliste et présidente du Col·lectiu Ciutadella –Association des journalistes politiques de Catalogne. Elle est rédactrice politique à El Periódico de Catalunya ; analyste politique dans divers médias de radio et télévision ; autrice des livres Per raó d’Estat [Pour des raisons d'État] (Ara Llibres), Cas Mercuri, la galàxia Bustos [Cas Mercury, galaxie Bustos] (Saldonar) et El part dels comuns [La naissance des communs] (Saldonar), et membre du conseil duGroupe de Journalistes Ramon Barnils.
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  • Paulina Gutiérrez Ramírez, directrice du Programa d’espai cívic (Programme d'espace civique) chez Article 19, une organisation internationale qui défend la liberté d'expression et d'information. Elle est avocate internationale en droits humains, conseillère principale en politiques publiques sur la technologie et les services numériques, et experte en liberté d'expression ainsi qu'en intersection entre technologie, genre et non-discrimination. Elle possède plus de quinze ans d'expérience en contentieux et dans le développement de normes progressives et de politiques publiques relatives à la liberté d'expression, à la vie privée, à l’égalité entre les genres et à la non-discrimination à l'échelle nationale, régionale et internationale.
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  • Míriam Hatibi Zagmal, militante féministe et antiraciste et consultante en communication. Diplômée en International Business Economics de l'Université Pompeu Fabra et titulaire d'un diplôme de troisième cycle en internationalisation de l'Université de Barcelone, elle travaille actuellement dans une agence de communication spécialisée dans la fouille de données sur les réseaux sociaux. Elle a été porte-parole de la Fondation Ibn Battuta, une entité créée pour promouvoir l'échange socioculturel et la diffusion des connaissances scientifiques entre le Maroc et l'Espagne.

Séance 1

«Les réseaux sociaux : un espace public de participation»

11 janvier 2024 – 18h
Salle de l'Auditorium, Parlement de Catalogne.
Une interprétation en catalan, en anglais et en langue des signes catalane sera assurée pendant la séance.

Programme

18h00 Début de la séance.

Discours de Mme Anna Erra i Solà, présidente du Parlement de Catalogne.

Début de la table ronde, animée par Mme Jenn Díaz, députée, rapporteuse de la séance et membre du Groupe de travail sur l'équité de genre du Parlement de Catalogne, avec les interventions suivantes:

  • Mme Asha Allen, directrice du programme d'expression en ligne et de l'espace civique du bureau européen du Center for Democracy and Technology
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  • Mme Eva Cruells López, coordinatrice de la ligne d'accompagnement et de soutien contre les violences machistes numériques Fembloc
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  • Mme Laia Serra Perelló, avocate pénaliste experte en contentieux stratégique concernant la violence numérique et les discours incitant à la haine
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  • Mme Eugenia Siapera, professeure d’études de l’information et de la communication à l'University College de Dublin
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Conclusions finales par Mme Jenn Díaz, députée, rapporteuse de la séance et membre du Groupe de travail sur l'équité de genre du Parlement de Catalogne.

19h30 Fin de la séance.

Biographies des intervenantes

  • Asha Allen, directrice du programme d'expression en ligne et espace civique du bureau européen du Center for Democracy and Technology, une organisation à but non lucratif qui défend les droits humains dans la politique technologique de l'Union européenne.
    Elle coordonne la défense des sujets liés à la liberté d'expression, à la modération des contenus, à la responsabilité de la plateforme et à la protection des droits fondamentaux dans l'espace civique en ligne. Elle est spécialiste des politiques pour l'éradication de la violence fondée sur le genre en ligne, nominée à plusieurs prix, et membre de la campagne « Who Writes the Rules ». Plaide pour la participation significative des groupes marginalisés dans la prise de décisions de l'Union européenne.
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  • Eva Cruells López, coordinatrice de Fembloc, ligne d’assistance et de soutien à la violence machiste numérique.
    Eva Cruells est psychologue et titulaire d'un master en politiques publiques et sociales. Cofondatrice du collectif cyberféministe Dones Tech [Femmes Tech] et responsable de projets à Alia – Association des femmes pour la recherche et l'action, elle est chercheuse et consultante en politiques en matière d'égalité des genres et experte dans le domaine de la violence machiste, notamment de la violence machiste numérique.
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  • Laia Serra Perelló, avocate pénaliste experte en contentieux stratégique concernant la violence numérique et les discours incitant à la haine.
    Laia Serra a conseillé le comité législatif chargé de la Loi 17/2020, modifiant la Loi 5/2008, sur le droit des femmes à éradiquer la violence à leur égard, afin d'y inclure la violence machiste numérique . Elle a été l'autrice des recherches « Les violències de gènere en línia » [Les violences sexistes en ligne] et « Discurs d’incitació a l’odi: anàlisi des dels drets humans i pautes interpretatives » [Discours incitant à la haine : analyse des droits humains et des cadres interprétatifs], en 2018 ; coautrice du guide Violències masclistes digitals : Quines són i què hi podem fer? [Violences machistes numériques : qu'est-ce que ce sont et que pouvons-nous faire pour y remédier ?] des Mossos d'Esquadra ; co-chercheuse de Fembloc, projet européen sur les violences numériques 2020-2022, et co-chercheuse du Guia sobre els impactes de les violències masclistes digitals [Guide sur les répercussions des violences machistes numériques], de 2023.
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  • Eugenia Siapera, professeure d'études de l'information et de la communication à l'University College de Dublin, où elle est également directrice du Centre de Politique Numérique (avec Elizabeth Farries).
    Ses intérêts de recherche se concentrent sur le domaine des technologies numériques et de la justice sociale. Elle a abondamment écrit sur des sujets tels que la gouvernance des plateformes, le racisme numérique, la misogynie en ligne et l'extrême droite numérique. Elle est coéditrice de Gender Hate Online : Understanding the New Anti-Feminisme [La haine en ligne fondée sur le genre : comprendre le nouvel antiféminisme] (Palgrave, 2019, avec Debbie Ging) et travaille actuellement sur la troisième édition de son livre Understanding New Media [Comprendre les nouveaux médias] (Sage).

Autres séances prévues

  • Séance 4. La violence machiste numérique : l’intervention des partis ; date à confirmer.